Le huitième continent : Ferrier, Florian. Plon, 2012

Le huitième continent : Ferrier, Florian. Plon, 2012

Quelque part dans le Pacifique, une violente tempête s’abat sur le voilier de la famille Becker. Au matin, les parents de Roxane et Christo ont disparu. Les deux adolescents et Stephen, le skipper, sont seuls à bord du bateau qui sombre. Ils sont alors pris dans un vortex qui les échoue sur le huitième continent. Une gigantesque banquise d’ordures où règnent l’horreur et la désolation.

Comments

[A. Laurent]

3 heures. Et c'est fini, le livre est déjà lu ! un ouvrage tout simplement génial, qui sait parfaitement mêler suspense, conscience écologique et dimension humaine. Un récit palpitant, qui nous fait découvrir une autre facette de la consommation? A lire d'urgence !

[Déborah M.]

En regardant la couverture et le résumé du livre je me suis dit qu'il n'allait sûrement pas me plaire, mais je me suis trompée parce qu'il m'a beaucoup plu ! L'histoire est présentée comme un journal intime dans lequel on raconte chaque jour ce qu'il s'est passé tout au long de la journée, cela rend le livre plus facile à lire.

L'histoire de Christo et Roxane est triste puisqu'il perdent leurs parents au tout début du livre, ils ont très peur et se demandent comment ils vont s'en sortir avec ce skipper pas très sympathique et sérieux.

Je vous recommande de lire ce livre, tout d'abord pour découvrir la fin et aussi parce qu'il vous plaira sûrement comme il m'a plu.

[Lisa U]

J'ai trouvé le début de ce livre un peu ennuyant mais une fois que l'on a passé cette étape longue et banale, le livre se dévore rapidement. L'action est présente ainsi que l'émotion, notamment lorsque certains personnages nous quittent, nous puisque l'on a l'impression d’être présent parmi les deux héros, Christo et Roxane, on a l'impression d’être avec eux à bord du Cyrano particulièrement grâce aux descriptions courtes et efficaces de l'auteur ainsi qu'au réalisme qui en découle. J'ai beaucoup aimé l'évolution des personnages surtout celle de Christo, lui qui paraissait si irrécupérable et enfantin qui pourtant s'est révélé être courageux et malin. La fin m'a déçu, j'aurais voulu savoir et ne pas resté dans ce suspens... Malgré cela ce livre m'a beaucoup plut. Après cette lecture on se pose beaucoup de questions, on s'interroge. Es-ce que ce huitième continent fera partie de notre future ? On peut d’ors et déjà répondre que d'une certaine façon oui, le pollution n'est pas un continent mais pour combien de temps?

[JuliaTh]

A la suite d’une tempête en mer, Christo et Roxanne, frères et sœurs, se retrouvent coincés, sans leurs parents, sur un huitième continent constitué de déchets. Pour survivre, ils doivent apprendre à se défendre de tous les prédateurs et le plus dangereux n’est pas celui que l’on croit…



Quand j’ai lu le résumé du « Huitième continent », j’ai d’abord pensé que ce livre n’allait vraiment pas me plaire, trop « fantastique » pour moi…, mais j’ai été embarquée à bord du Cyrano aux côtés de ses passagers dès les premières pages.



Au final, je n’ai pas aimé ce livre, je l’ai adoré. La narration sous forme de journal de bord permet de se rapprocher du personnage central Christo et aussi de se rendre compte des jours qui passent. Il y a beaucoup d’action, des descriptions pas trop longues et pas trop détaillées, des personnages très attachants. La seule chose que je pourrais critiquer est la fin, sans doute voulue par l’auteur, mais qui, à mon sens, n’est pas assez développée.

[Cécile.L]

Le commencement de cette histoire se débute par une simple croisière, qu'un couple souhaite partager avec ses enfants, afin de créer des liens familiaux. C'est avec peu d'enthousiasme que Christo semble monter à bord du Cyrano et ses "craintes" s'avèrent vraies car moins de quelques jours plus tard, la vision de vacances calmes et reposantes finit par devenir un paysage froid, glacial et immaculé de déchets en tout genre qu'on nomme le huitième continent.

La suite des évènements, notamment tragiques ne cessent de se produire, ce qui rend la lecture très rapide. On y attache de l'importance à deux personnages : tout d'abord avec Stephen, le skipper du navire, qui au début nous parait inoffensif et qu'au cours de l'histoire, on y découvre un personnage sans scrupule au point d'être la cause de la mort des parents de Christo et de sa soeur Roxane. Puis, après cette terrible tragédie, ils font la rencontre d'Helmut, un Allemand naufragé depuis bien des années ; égoïste, à la recherche d'un trésor qui devient source de sa folie, il devient cependant le seul espoir de les extirper de ce vortex et c'est ce qu'il en fit avant sa fin également brusque.

On en tire une grande leçon de ce roman, "Cette étendue abjecte avait-elle un sens ? Christo s'interrogeait. Un jour, peut-être, dans un lointain futur, la vie imposerait sa pugnacité à cet univers vomi des excès de l'humanité" cet extrait m'a marqué, l'auteur y dénonce en quelque sorte notre monde telle qu'elle est actuellement, notre Terre fragilisée par l'activité humaine, qui touche l'environnement mais aussi le coté social : "Andreas parlait avec emphase, les yeux écarquillés. Rien à voir avec une quelconque substance hallucinogène : sa seule drogue, c'était sa sinistre vision d'un monde post-apocalyptique croissant sur un terreau d'immondices." cela nous prouve une fois de plus, que l'Homme est prêt à tout et même du pire, pour parvenir à son objectif. C'est une vérité de la société.

C'est particulièrement le message qui a retenu mon attention et l'ensemble du livre m'a plus, excepté la fin, qui nous laisse en suspens.