Swing à Berlin / Lambert, Christophe. Bayard Editions, 2013

Swing à Berlin / Lambert, Christophe. Bayard Editions, 2013

Berlin, 1942. Joseph Goebbels, ministre de la Propagande, cherche un moyen de remonter le moral de la population et ordonne donc que l'on crée un groupe de "musique de danse accentuée rythmiquement", un jazz, qui valoriserait les thèses aryennes. Le ministre va alors solliciter les services de Wilhelm Dussander, un vieux pianiste à la retraite depuis que les membres juifs de son groupe ont été arrêtés, qui n'a d'autres choix que d'accepter. Roman inspiré de faits véridiques.

Pour découvrir ce qui s’est réellement passé avec le jazz et les nazis :

http://www.espritsnomades.com/siteclassique/lamusiquedegeneree.html 

http://www.slate.fr/lien/56579/goebbels-groupe-jazz-propagande-nazi

L’exposition qui a inspiré Christophe Lambert, Le IIIe Reich et la musique sur le site de la médiathèque de la cité de la http://mediatheque.cite-musique.fr/masc/?INSTANCE=CITEMUSIQUE&URL=/MediaComposite/CMDE/CMDE000001500  

Sur Youtube sont disponibles des extraits des « Die Goldene Sieben » et de « Charlie and His Orchestra », deux groupes qui ont réellement existé et qui ont inspiré Christophe Lambert.

Comments

[A. Laurent]

Un roman sympathique, et agréable à lire, qui s'offre même le luxe de nous donner quelques frissons, dus au suspense. Toutefois, il semble inachevé, comme incomplet, fini trop vite. On se rend compte qu'au moment où le livre prend son véritable élan, il ne dure pas, on attend une suite

[Louise H]

Je pense que si l'on devait choisir une date qui a marqué notre Histoire ce serait 1942. Ces faits historiques ont étés tant de fois réinterprétés que sur le coup j'avais un peu peur de ce qui allait m'attendre au cours de cette lecture, alors que pas du tout : tous les éléments importants sont présents et rédigés sans accroche.

La propagande, utilisée par le IIIe Reich est bien présente, dès le début de la lecture, il en est question : trouver le moyen de montrer que les nazis peuvent aussi divertir leur peuple en préservant leurs exigences aryennes. Ce divertissement en question, serait la création d'un groupe de musique qui transmettrait les idées du Parti, sauf que les musiciens sont réticents face à cette propagande. Seul un de leur membre est adhérant à ces idées, Hermann, "pure produit des Jeunesses Hitlériennes". Au long de la lecture on observe l'évolution de celui-ci, terriblement marqué par son passé au sein des Jeunesses Hitlériennes, il est de plus en plus bouleversé par les évènements dont la découverte de l'existence des camps de concentration vers la fin du texte.

Elsa, la bonne, est un personnage très attachant tout au long du livre mais reste quand même très distante et c'est seulement à la fin qu'elle nous raconte son histoire des plus horrible. Juive, évadée des camps d'un camp de concentration, elle est poursuivie par la Gestapo et a fini par trouver refuge chez Dussander, le créateur du groupe. On ressens alors le désarroi qui prit d'assauts tous les auditeurs de son récits, et particulièrement Hermann.

Le groupe des "Goldenen Vier", malgré sa passion pour la musique et l'euphorie qui les gagnent à chaque concert sous l'effet du succès, cherchent quand même le moyen de diriger les gens vers la liberté à l'aide de la musique, malgré les contestations du premier Ministre, fou de rage à chacune de leurs petites "improvisations" sur scène.

Du début à la fin, on ne sait pas du tout comment va se finir l'histoire, peu-être bien, peut-être mal. Et enfaite c'est un mix des deux. L'histoire se termine mal pour les personnages : Elsa a été retrouvée par la Gestapo, Dussander est arreté pour l'avoir cachée, et les jeunes musiciens, fous de chagrin et impuissants face à l'arrestation de leur maître, tente une dernière folie sur scène, se faisant passer pour des nègres. mais malgré la fin qui les attends, on sens une force qui les animent, l'espoir que leurs tentatives de ramener le peuple à la raison n'ont pas été vaines, et qu'enfin tous ces massacres vont cesser.

[Cécile.L]

Berlin 1942 : au bord de la défaite, Joseph Goebbels, le premier ministre de la Propagande, tente par tout les moyens de motiver la population. La musique comme le jazz semble y parvenir. Cependant, celle -ci est considérée comme "musique de nègres". C'est pourquoi, le ministre créer un groupe de "musique de danse accentuée rythmique", un jazz qui valoriserait les thèses aryennes.

L'histoire se déroule avec Wilhelm Dussander, un vieux pianiste qui reçoit l'ordre de chercher les membres de ce groupe et de les former pour qu'ils puissent se produire en public. Il parcourt de multiples villes avec Dietrich Müller, un expertise de la musique allemande. C'est finalement d'en diverses endroits qu'il trouve de jeunes talents en herbe, comme dans une rue, à l'opposé d'un conservatoire.

Très vite, le quatuor progresse et se nommants "Die Goldenen Vier".

Le contexte étant la guerre à cette époque, ils vont se rebeller en déposant des prospectus un peu partout.



Ce livre est un mélange entre fiction et réalité et c'est ce mélange qui créer du dynamisme dans l'histoire. Elle nous informe sur les terribles pratiques des allemands nazi au sujet de leur propre race. La musique, nous la ressentons même à travers les personnages.



Je n'ai pas été déçue et c'est très simple à lire.

[Léa]

Après un long temps de lecture, Swing à Berlin s'est révélé être une surprise pour moi.





En effet, les faits historiques racontés par Christophe Lambert font toute la beauté du livre. La monstruosité de la seconde guerre mondiale est décrite à travers certains personnages comme Hermann.

Elsa, quant à elle, décrit lors d'un chapitre son épisode dans un camps de concentration ce qui provoque un bouleversement de nos émotions!

Les personnages du groupe de jazz "Die Goldenen Vier" sont très attachants.



A travers ce livre, de grandes prises de conscience sont effectuées comme notre regard sur le racisme ou bien notre manière de percevoir les traitements portés aux juifs durant cette période sombre.



Le livre est facile et rapide à lire.



En conclusion, j'ai plutôt bien appréciée ce roman malgré quelques passages plats et ennuyants à mon goût.





Je le conseille à tout les fans de lecture et d'histoire.

[Lisa U]

L'histoire racontée dans le roman de Christophe Lambert est une mélange inattendu entre musique, propagande et guerre... On est très vite absorbé par ce roman, on ressent la passion de Dussander qui un personnage intriguant et attachant. C'est une histoire passionnante qui nous entraine dans une époque sombre qui sera illuminé par la musique, le courage... J'ai apprécié la façon dont les différents membre du groupe ont été recruté, j'ai trouvé que l'amitié qu’on formé ce est émouvante, tous rassemblé par une seule et même passion, on ne s'attendait pas à ce que cela soit possible vu leurs différentes vision du monde, du système qui les entoure, comme quoi rien n'est impossible ! On s'attache facilement aux personnages de ce livre tel qu'Elsa. J'ai vraiment apprécié la lecture ce livre et vous le conseille !